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Le Pen - Page 58

  • Juppé maire à 25%

    Alain Juppé a été élu sans surprise maire de Bordeaux, par ses 49 conseillers UMP-UDF-DVD. Dimanche, sa liste avait obtenu 56 % des voix, mais l'abstention avait été de 55 %. Commentaire de Jean-Marie Le Pen :

    « Alain Juppé a retrouvé son fauteuil de maire grâce à une manœuvre qui n’honore ni la démocratie ni l’ancien Premier ministre.

    « Son retour, qu’il affecte de montrer comme triomphal, a été voulu par un quart seulement des électeurs.

    « Il est manifeste que les Bordelais ont singulièrement manqué d’enthousiasme envers l’homme des emplois fictifs du RPR. »

  • Le Pen épingle la Commission européenne

    La Commission européenne a critiqué la proposition de loi sur le génocide arménien, au motif qu’elle « empêcherait le dialogue pour la réconciliation entre la Turquie et l’Arménie ». En fait, la Commission européenne veut à tout prix éviter tout ce qui pourrait gêner les négociations d’adhésion de la Turquie. « La Commission n’a pas l’intention de s’ingérer dans les affaires françaises, néanmoins le commissaire à l’Elargissement considère que dans cette affaire spécifique il y a une dimension qui concerne les relations entre l’UE et la Turquie », a déclaré un porte-parole. Il s’agit pourtant bien d’une ingérence, et le commissaire avait ouvertement appelé à ce que cette loi ne soit pas votée. En fait il se comporte comme si la Constitution européenne avait été adoptée, et il se prend pour le « ministre des Affaires étrangères » de l’Union européenne. Même si cette proposition de loi est absurde, ce n’est pas à la Commission européenne d’en décider. D’où le communiqué publié hier soir par Jean-Marie Le Pen :

    « De quel droit la Commission européenne se permet-elle de juger l'activité parlementaire de l'Assemblée Nationale française et de condamner une proposition de loi tendant à punir la négation du génocide arménien ?

    « Non contente de s'en prendre à notre souveraineté et à notre identité, elle s'attaque maintenant à la liberté d'expression et d'opinion des représentants du peuple français.

    « La Commission européenne a, une nouvelle fois, outrepassé ses prérogatives et porté atteinte à notre souveraineté.

    « Ce n'est pas à elle de juger du bien fondé ou non d'une telle proposition. »

  • Le Pen et la loi Gayssot-bis

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Il n’y avait que 129 députés, sur 577, à participer au vote de la proposition de loi Gayssot-bis réprimant la contestation du génocide arménien.

    Alors qu’il s’agit d’un texte socialiste, 49 députés UMP l’ont voté, et seulement 40 députés socialistes sur 150.

    Tel est l’état de notre démocratie. 448 députés désertent l’hémicycle, alors même que lorsqu’ils sont tous réunis ils ne représentent déjà même pas 60 % des électeurs.

    L’amendement scandaleux de Patrick Devedjian a toutefois été rejeté.

    Il reste que ce vote a minima d’une loi inutile est, dans son principe, une tache honteuse dans l’histoire de la liberté d’expression.

  • La loi Gayssot-bis

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le président de la République lui-même avait dit que ce n’est pas à la loi de faire l’histoire, en accord avec le bon sens et avec les historiens, quelles que soient leurs opinions politiques.

    On croyait donc que c’en était fini des lois totalitaires imposant une histoire officielle. Les socialistes, avec la complicité de parlementaires de la majorité, veulent néanmoins faire voter une loi Gayssot-bis, réprimant la contestation du génocide arménien.

    Prétendant rendre une telle loi « raisonnable », Patrick Devedjian ajoute le scandale au scandale, avec un amendement selon lequel l’interdiction de la contestation ne s’appliquerait pas aux recherches universitaires ou scientifiques.

    Il y aurait ainsi deux catégories de citoyens. Le professeur qui peut dire ce qu’il veut, et Glandu qui serait traîné en justice s’il répète ce qu’a dit le professeur.

    C’est une nouvelle étape dans le démantèlement de l’Etat de droit.

  • Villiers candidat UMP

    Communiqué de Marine Le Pen

    Villiers choisit « l’Union mondialiste » plutôt que « l’Union patriotique » !

    La Commission nationale des investitures de l’UMP réunie mardi a confirmé que le parti de Nicolas Sarkozy ne présenterait pas de candidat dans les deux circonscriptions vendéennes (4e et 5e) détenues par le MPF de Philippe de Villiers.

    C’est la démonstration éclatante qu’un accord existe entre le candidat de Villiers et le système UMPS qu’il fait mine de pourfendre, et que sa candidature est télécommandée pour empêcher Jean-Marie Le Pen d’accéder au second tour.

    Ceci démontre aussi la déloyauté et le mensonge dont M. de Villiers use envers les électeurs.

  • Le Pen et ses parrainages

    Communiqué de Bernard Antony, président du Conseil National de la Résistance du Pays Libre, président de Chrétienté Solidarité :

    « Je prends connaissance d’une feuille du secrétaire général du F.N., M. Louis Aliot, exprimant une grande inquiétude sur le recueil des 500 signatures d’élus nécessaires pour la candidature de Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République.

    « Quoi qu’il en soit de ce que j’ai pu légitimement reprocher à ce dernier, l’éventualité qu’il ne puisse pas se présenter est intolérable, véritable déni de considération pour les millions d’électeurs français qui trouvent toujours en lui le défenseur de beaucoup de leurs idées, l’interprète de leur désespoir et de leurs aspirations.

    « Je trouve indigne, misérable, l’attitude des candidats rivaux qui, selon mes informations, miseraient sur son absence du scrutin.

    « J’appelle tous les militants et sympathisants de Chrétienté Solidarité et du Conseil National de la Résistance du Pays Libre, tous mes amis à exercer la pression démocratique qui s’impose sur leurs élus pour que ceux-ci respectent par leur signature la libre expression démocratique dont ils se réclament tous. »

  • Le Pen et les élections en Belgique

    Le Pen et les élections en Belgique

    Le Vlaams Belang a progressé de cinq points en Flandre, aux élections municipales belges. Dans plusieurs communes il est arrivé en tête. A Anvers, il a de nouveau progressé, obtenant plus de 33 % des voix, mais le parti socialiste du maire de la ville a progressé de 20 points, à plus de 35 %, au détriment du parti libéral-démocrate du Premier ministre Verhofstadt, qui s’effondre partout.

    Même dans les municipalités où il est en tête, le Vlaams Belang ne prendra pas les commandes, car on lui oppose une « grande coalition », comme c’était déjà le cas à Anvers. Une coalition du système, gauche-droite unie, version flamande de l’UMPS et du Front républicain. C’est le fameux « cordon sanitaire » qui interdit toute alliance avec le Vlaams Belang. Il n’y a donc plus que deux partis politiques en Flandre, le Vlaams Belang qui défend les valeurs nationales, et la « grande coalition » cosmopolite. Ce qui se résume dans les deux slogans de campagne à Anvers : « La ville est à tout le monde » (sic), et « Notre peuple d’abord ».

    Interrogé par l’AFP, Jean-Marie Le Pen s’est félicité du résultat de ces municipales, en Flandre mais aussi en Wallonie où le plus modeste Front national belge a enregistré une « poussée » malgré le « discrédit » porté sur son président (lourdement condamné, notamment à dix ans d’inéligibilité, pour « racisme »), en bénéficiant du « reflet » du Front national français.

    Ces élections, commente Jean-Marie Le Pen, « me paraissent marquer un renouveau, assez général en Europe, des idées nationales ». Le résultat « recoupe toute une série de scrutins « en Grande-Bretagne, dans les pays du nord de l’Europe et en Autriche ». C’est un phénomène qui témoigne de « l’inquiétude de plus en plus grande des populations face aux phénomènes liés à l’immigration massive en provenance du tiers monde ».

  • Le Pen à Palavas

    Jean-Marie Le Pen présidait hier un banquet patriotique à Palavas-les-Flots. Parmi ses déclarations, relevons celle-ci : « On dit que je suis obsédé par l’immigration. C’est vrai, je suis obsédé par l’immigration comme le pêcheur à pied qui, dans la baie du Mont-Saint-Michel, s’aperçoit que l’eau lui est montée jusqu’au ventre, puis lui arrive jusqu’au cou. Oui, c’est vrai, je suis obsédé par la marée montante, celui qui ne l’est pas et ne prendra pas les mesures nécessaires pour en sortir, il mourra. »

  • Le Pen en Corse

    Jean-Marie Le Pen était samedi en Corse, à Calenzana. Il a exalté la Corse et sa « résistance farouche et instinctive à l’idéologie dominante » et son multiculturalisme, évoquant notamment les attentats anti-maghrébins dont les auteurs passent en ce moment en justice : « On a assimilé les plasticages de Clandestini Corsi à du racisme, là où il n’y avait qu’une réaction de désespoir, le désespoir de jeunes gens qui refusent de voir leur culture disparaître. » Une sanction trop lourde, a-t-il ajouté, permettrait à l’Etat de faire un exemple « pour culpabiliser le peuple corse, pour détruire en lui tout instinct de survie, pour lui faire accepter la société multiculturelle ». Le Front national « ne justifie pas les réactions de xénophobie », mais les jeunes de Clandestini Corsi « n’ont tué personne, que je sache ». « La justice doit donc dans cette affaire juger autant les jeunes que les manques, les carences et les échecs de la politique d’immigration suivie depuis 30 ans. » Par ailleurs, Jean-Marie Le Pen s’est prononcé pour le rétablissement de l’exonération des droits de succession et de la zone franche, qui ont été supprimés par diktat de l’Union européenne.

  • "Parcelles de France" : la réaction de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a réagi au discours de Nicolas Sarkozy sur le rapport Milhaud (voir plus haut ma note "Parcelles de France"), par le communiqué que voici.

    « Sourd aux aspirations des Français à devenir propriétaires de leur logement, Nicolas Sarkozy ne s’intéresse à ces mêmes aspirations que lorsqu’elles se font jour chez les immigrés. Et il voit comme un puissant levier d’intégration cette accession à la propriété, qu’il veut favoriser par des mesures spécifiques.

    « C’est la dernière nouveauté en termes de discrimination positive, c’est-à-dire de préférence étrangère. Selon ses propres paroles, Sarkozy veut distribuer des « parcelles de France » aux étrangers. Aux frais des Français.

    « Nul doute que le ministre de l’Intérieur devienne ainsi très populaire dans les pays d’émigration. Les Français, quant à eux, sauront pour qui ils ne doivent pas voter s’ils souhaitent que les parcelles de France restent françaises. »